Médusée

Dans le Grand Aquarium de Saint-Malo, je suis restée fascinée devant l'aquarium des méduses.

Je les trouve d'une grande beauté : la transparence, la manière dont elles bougent. Je pourrais restée des heures à les regarder.

Vacances Malouines

Pendant une semaine, le programme était simple mais bien rempli:

la mer, le beau temps et quelques nuages, les crêpes, les mouettes, les vieux gréements ou les tankers immenses qui passent l'écluse de Saint-Malo, les balades à Dinard, au Mont-Saint-Michel ou à Brocéliande,...

On en a pris plein les yeux et plein la tête !

Mille et une pièces

Dans un puzzle, le nombre de pièces peut varier de 10%...je ne m'étais jamais posé la question avant de trouver une petite note dans une boite.

J'aime les puzzles. Depuis toujours, je peux passer des heures penchée sur ces petits bouts de cartons. Je les aime un peu complexes, avec des couleurs et des motifs qui se ressemblent et qui empêchent de se repérer.

Il exite d'ailleurs des puzzles originaux comme les puzzles pizza ou donuts (on peut choisir sa pizza préférée...)

Je ne les ai pas encore testés mais je viens de découvrir le puzzle en relief, imprimé sur un support lenticulaire, il est particulièrement coriace, les motifs bougeant selon l'angle de vision. Et comme en plus, l'image était remplie de coccinelles plus ou moins fluo, j'avoue que je les voyais bouger sous mes doigts (même si ce n'est pas visible sur la photo).

Parfois je dessine ce que j'ai sous la main...

Jean-Louis FORAIN au Petit Palais

Et dire que j'ai failli manquer cette expo ! Merci à Jennifer qui me l'a vivement recommandée.

Jean-Louis Forain, ami de Manet , Degas, Huymans, Verlaine et Rimbaud  nous raconte les Parisiens, tous les Parisiens.

Dans les loges ou les coulisses de l'Opéra, dans les cabarets, aux champs de course, dans les tribunaux, dans la rue, ses œuvres ont quelque chose d'inachevé et pourtant tout est là, tellement expressif et vivant. Sa palette est large: peinture, pastel, carton pour mosaïque, caricature et dessin de presse. Là on admire le traitement de la lumière et de la couleur, ici c'est la précision du trait ou le traitement très graphique en aplat qui laisse songeur et on plonge avec intérêt dans quelques quelques pages de son carnet.

"Combien d'heures pour ce dessin ? Cinquante ans, répondait-il. Il y avait pensé toujours. De là la force de son trait, trait de crayon et trait d'esprit incisif et décisif.
L'esprit trace, le crayon parle."

Paul Léon, 1931

Pour voir cette belle expo, c'est jusqu'au 5 juin au Petit Palais.

Deux chaises

Comment regardez-vous la télé ?

Olivier Culmann va chez les gens pour les photographier quand ils regardent la télé.
Ses photos sont exposées jusqu'au 11 juin au Carré de Baudouin.

Il s'interroge sur le regard que nous avons sur le monde, qui se pose de plus en plus au travers d'écran, qui devient en quelque sorte virtuel.

Dans les jours, puis les mois qui suivent les attentats du 11 septembre, il photographie les gens qui viennent sur place, comme pour constater la réalité de ce qu'ils ont vu à la télé. Les premiers temps, les gens sont figés, face à ground zero, puis dans la série faite en février 2002, il photographie les passants qui ne s'arrêtent plus mais regardent quand même, comme pour vérifier encore.

Voir la série "Autour, New York 2001-2002".

La deuxième partie de l'expo est consacrée à la série "Watching TV". On y voit des gens dans le monde entier, en train de regarder la télé.Ils sont comme hypnotisés par l'écran, le corps souvent relâché ou parfois dans la tension d'un match de foot, mais on dirait que seul le regard compte, que tout le reste s'efface, le monde qui les entoure, la réalité a disparu pour eux. Chaque image est accompagnée de la légende qui indique l'émission regardée et le pays. D'autre photos montrent la télévision, pour montrer la place qu'elle tient dans le quotidien de toutes ces personnes.

Et vous, comment regardez-vous la télé ?

Transports en commun

Brèves de Trottoirs

Nous croisons tous les jours des tas de gens dans la rue sans y faire attention. Tous ont une histoire, une vie, un métier, une passion. Un Webdocu va à la rencontre de ces personnes et nous raconte leur histoire dans des films mêlant photos et vidéos. C'est touchant et drôle. Le site en lui-même est vraiment très beau, les créateurs ont imaginé un univers dans lequel on a envie de se promener et d'aller à la rencontre de ces personnages ordinaires et pourtant uniques. Le site vient de remporter Le Webby Award 2011 du documentaire et c'est plus que mérité !

Pour découvrir toutes ces vies, c'est sur Brèves de Trottoirs. Bonne balade !

J'ai toujours eu un penchant pour les arbres

Et un penchant encore plus grand pour les arbres qui penchent.
Quand ils sont tout tordus, je leur imagine une histoire, des sentiments ou des rêves humains.

Comme pour ces deux arbres croisés récemment et qui semblent vouloir aller se promener.

Peut-être ont-ils rendez-vous quelque part dans Paris...

Expo à la Pinacothèque

L'expo de la Pinacothèque permet d'admirer des œuvres qui se trouvent au Musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg.

Elle raconte aussi la création de ce musée prestigieux, et de ces collections qui se sont constituées au fil de l'histoire et des tsars.

Pierre le Grand fut le premier, sous prétexte d'une mission diplomatique quitter la Russie pour un voyage à travers la Prusse, les Pays-Bas, l'Angleterre et l'Autriche. Il y visite les bibliothèques, les académies et les musées. C'est le début de sa passion de collectionneur et le premier chapitre de l'histoire du musée de l'Ermitage.

Ces successeurs (Catherine II, Alexandre Ier, Nicolas Ier) vont continuer à réunir des collections, et agrandir le musée.

En parcourant cette belle expo, une chose m'a étonnée : j'avais l'impression de connaitre ces tableaux et pourtant beaucoup des artistes me sont inconnus.

La dernière salle de l'expo permet d'admirer des vues du musée à l'aquarelle, peintes par Edward Hau.

The Room of Paintings of the Flemish School
Edward Hau, 1860, Watercolour

Voici un site qui permet de parcourir les collections du musée de l'Ermitage.

L'expo débouche sur les collections permanentes de la Pinacothèque, avec un texte de présentation qui explique la démarche de son fondation. Il parle des premiers musées privés qu'étaient les cabinets de curiosités et de la façon dont on exposait les œuvres à ce moment-là, sans soucis d'époques ou de catégories. Seule comptait l'esthétisme et les tableaux pouvaient alors dialoguer entre eux. Il trouve que les œuvres présentées dans les musées aujourd'hui semblent au contraire éteintes. Il a donc imaginé un musée dans lequel l'accrochage ne serait pas fait par époque ou école de peinture mais en associant les œuvres pour qu'elles se répondent, au-delà des styles ou du temps. C'est un peu déroutant mais très intéressant.

Croquer le Louvre

Petite séance vendredi soir au Louvre. En attendant les autres Croqueuses, j'ai fait un petit dessin au stylo.

Puis nous nous sommes installées dans la galerie Donatello où une femme inconnue a posé pour nous.